(Très librement inspiré du poème de Rudyard Kipling; If…tu seras un homme mon fils).
Si, un jour, nous avons la chance – rêver, rêvons un peu- de vivre en France: sans restaus du cœur, sans se demander si l’on préfère se chauffer ou manger, sans calculer en faisant ses courses, sans des personnes en situation de précarité, voire sans aucun revenu, sans obliger de vivre dans sa voiture, sans craindre le coup de couteau fatal sur son chemin ou autour d’un stade de foot, sans la multitude d’associati0ns qui compensent les manques de l’Etat, sans un budget de l’armement sans cesse en augmentation, sans un Etat aux lourdes taxations -sauf pour les nantis-, sans une santé et des hostos à l’abandon comme l’enseignement, sans un audiovisuel
qui vise à abêtir, pas à élever -regard vers un barbu de la << 8 ››…- , sans services publics et proximité cassés ?- sans gouvernance se limitant à un 49-3- à quoi servent les élus ?- , sans morosité ambiante, repli dans l’individualisme, le communautarisme, restrictions de toutes sortes, les abus de pouvoir blanchis, sans, sans…
Alors j’aurai l’impression de respirer dans le pays des lumières, alors j’aurai l’impression de laisser un peu d’espoir à mes petits enfants.
L’espoir qui reste au fond de l’amphore de Pandore. Cet espoir que l’on peut souhaiter voir renaître dès l’année qui arrive
En attendant bonnes fêtes à toutes et à tous /