Oublions pendant quelques instants la pandémie qui sévit partout dans le monde. Oublions un moment la cohorte des « spécialistes » cathodiques présentés comme tels ou auto-proclamés. « Spécialités » aux affirmations souvent contradictoires, qui campent sur les antennes et pérorent, pendant que leurs confrères s’activent sur le terrain.
Oublions donc un peu ces tristes sires. phénomène de société pour nous pencher sur un non moins préoccupant: la violence. Celle, bien sur, très analysée, décortiquée, présentée en boucle sur toutes les chaînes TV, des casseurs de fin de cortèges de manifestations. Celle, beaucoup plus discrète, des dérapages de certains policiers souvent fixés incidemment par l’homme de la rue. Celle, enfin , beaucoup plus anonyme car quotidienne, que subit la femme battue, l’enfant maltraité, l’enseignant, le pompier, le policier, le personnel communal. Endémique, banalisée, chronique. Violence symptomatique d’un malaise de société, d’un mal être d’individus se sentant exclus. Malaise et mal être peut-être liés à la minorité des tenants des dividendes à distribuer et aux privilèges à conserver. Au détriment de tous les autres, beaucoup plus nombreux. Sans un rétablissement nécessaires, il reste à craindre une accentuation de ces actes, de ces incivilités.
Il reste à souhaiter aux décideurs de recevoir un peu plus de sagesse et, surtout une prise de conscience de la gravité de cette situation.