A bientôt…
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Pécressinade…..
On connaissait les « Rafarinades »… Nous avons aujourd’hui les « Pécressinades ». La Valérie s’est fendue d’un tweet de Nouvel An souhaitant aux Franciliens d’origine chinoise ou indochinoise « un bon nouvel an chinois ».
Peut être a-t-elle séché les cours d’histoire ignorant en cela que l’Indochine, ex-colonie française, n’existait plus depuis 70 ans puisque son indépendance fut acquise en 1954.
Mais la studieuse Mme la présidente de région avait déjà corrigé un premier tweet où elle souhaitait chaleureusement une bonne année chinoise à tous les asiatiques de sa région… comme si au Japon et en Inde on fêtait le nouvel an chinois.
Alors vite, vite…à quand la prochaine Pécressinade…
SI…
(Très librement inspiré du poème de Rudyard Kipling; If…tu seras un homme mon fils).
Si, un jour, nous avons la chance – rêver, rêvons un peu- de vivre en France: sans restaus du cœur, sans se demander si l’on préfère se chauffer ou manger, sans calculer en faisant ses courses, sans des personnes en situation de précarité, voire sans aucun revenu, sans obliger de vivre dans sa voiture, sans craindre le coup de couteau fatal sur son chemin ou autour d’un stade de foot, sans la multitude d’associati0ns qui compensent les manques de l’Etat, sans un budget de l’armement sans cesse en augmentation, sans un Etat aux lourdes taxations -sauf pour les nantis-, sans une santé et des hostos à l’abandon comme l’enseignement, sans un audiovisuel
qui vise à abêtir, pas à élever -regard vers un barbu de la << 8 ››…- , sans services publics et proximité cassés ?- sans gouvernance se limitant à un 49-3- à quoi servent les élus ?- , sans morosité ambiante, repli dans l’individualisme, le communautarisme, restrictions de toutes sortes, les abus de pouvoir blanchis, sans, sans…
Alors j’aurai l’impression de respirer dans le pays des lumières, alors j’aurai l’impression de laisser un peu d’espoir à mes petits enfants.
L’espoir qui reste au fond de l’amphore de Pandore. Cet espoir que l’on peut souhaiter voir renaître dès l’année qui arrive
En attendant bonnes fêtes à toutes et à tous /
Le capitalisme inversé
Les maires de France vont se réunir. Notre grand Président n’y assistera pas. Il n’est pas concerné puisque ceux-ci, tout du moins ceux qui n’ont encore pas démissionné, auraient pu l’informer de leurs difficultés à gérer des communes dont ils ont perdu le pouvoir au profit de structures et restructures administratives de plus en plus exigeantes à leur égard. Car la gestion capitaliste, c’est bien, à condition qu’elle fonctionne dans le bon sens… or aujourd’hui elle marche « cul par dessus tête ».
Les cadeaux fiscaux de Manu en 2022 ont privé la collectivité de 47 milliards d’euros ce qui est presque autant que le budget de la défense. Comment ça me direz vous ? Élémentaire mon cher Watson, puisque les entreprises se retrouvant avec tant d’argent à ne pas savoir qu’en faire, au lieu d’investir, en rendent une part de plus en plus grande à leurs actionnaires.
Le capitalisme fonctionne alors à l’envers: tandis que le rôle normal des actionnaires est d’apporter de l’argent aux entreprises, c’est l’inverse qui se passe. Cette année, TotalEnergie, BNP Paribas, Axa, LVMH, Sellantis et leurs amis vont refiler 28 milliards d’euros à de vieux riches qui ne vont rien en faire.
Et plans après plans, les bêtises s’enchainent : A89, mégabassines, mais hors plan la Bourse se porte bien.
Tristes constats
Quartier Pissevin, Nîmes, une médiathèque ferme.
A Marseille, c’est une université.
La cause? Les dealers font la loi dans ces quartiers. Et bien d’autres où nombre d’habitants ont du mal à mener une simple vie de citoyens.
Pendant ce temps, monsieur Darmanin s’agite, promet, assure, rassure. Il met les moyens pour éliminer ce fléau.
Apparemment; monsieur le ministre de l’intérieur, les faits ne semblent pas confirmer vos propos. Alors, s’il vous plait, un peu moins de blabla et un peu plus de réalisme dans vos actions.
Pendant ce temps deux génocides, dont un à notre porte, sont froidement mis en œuvre: les Ouïgours et les Arméniens. Quasiment dans l’indifférence générale.
La communauté internationale regarde ailleurs. Peut-être réagira-t-elle lorsque tout sera terminé…
Le Hamas s’en prend à Israël. Unanimité: terrorisme,action lâche, victimes innocentes. Certes. Et c’est condamnable, sans ambiguïté.
Mais, question : entend-on les mêmes propos indignés lorsque, depuis des années, Israël colonise et asservit le peuple palestinien?
Il paraît plus simple de manier le manichéisme: les bons d’un coté, il faut les aider, les méchants terroristes de l’autre, il faut les combattre. Question de confort intellectuel.
Fort heureusement nous avons de quoi nous occuper chez nous face à un vrai problème: la punaise de lit.
Alors, trêve de bavardages oiseux. Mettons nous au travail pour éliminer ces sales bestioles.